4 conseils pour gérer un interlocuteur bavard au téléphone
Visualisez donc la situation suivante : vous êtes pressé(e), débordé(e), et là, évidemment, un collègue/client/chef vous appelle. Vous répondez, plus par réflexe que par envie. Et vous vous apercevez alors que l’interlocuteur en question est très, très bavard… Que faire pour écourter l’appel et revenir à vos moutons ?
Découvrez les conseils et astuces MICRO-COACHING
Formations associées :
– Formation relationnelle au travail
– Formation gérer les personnalités difficiles
MINI-EXERCICE
Remplacez les formules suivantes (dites principalement au téléphone) par des formules plus correctes et professionnelles.
1/ Ne quittez pas !
2/ Il est parti déjeuner…
3/ Vous n’êtes pas au bon poste.
4/ C’est pour quoi ?
5/ Je ne sais pas…
Cliquer ici pour voir les résultats
1/ Ne quittez pas !
➜ “Puis-je vous mettre en attente le temps de vous mettre en relation avec… / de me renseigner ?”
Il est plus correct, en effet, de demander l’autorisation de l’interlocuteur avant de le mettre en attente.
2/ Il est parti déjeuner…
➜ “Il sera disponible à partir de 14h. Puis-je lui laisser un message ?”
Votre interlocuteur n’a pas à connaître l’emploi du temps de la personne qu’il cherche à joindre. De plus, il est préférable de donner une heure précise concernant sa disponibilité (si vous le pouvez, évidemment).
3/ Vous n’êtes pas au bon poste.
➜ “Je vous mets tout de suite en relation avec la personne qui pourra répondre à votre demande”
Évitez les formules négatives au téléphone, qui pourraient être mal prises par votre interlocuteur (“Comment ça pas au bon poste ? est-ce que je sais, moi, comment vous êtes organisé dans votre entreprise ? C’est le seul numéro qu’on m’a donné !” etc…)
4/ C’est pour quoi ?
➜ “En quoi puis-je vous aider ?” ou “Quel est l’objet de votre appel ?”
Ces deux formules sont tout simplement plus élégantes.
5/ Je ne sais pas…
➜ “Je me renseigne et je vous rappelle / je vous envoie un mail dès que j’ai une réponse”
Vous semblerez plus proactif.ve si vous proposez tout de suite une action à votre interlocuteur plutôt qu’un aveu d’impuissance.