Résultats du micro-coaching : Comment repérer une personne en burn-out ?

Publié le 04/03/2024 dans Résultats

Les 3 “maladies” suivantes ainsi que le burn-out peuvent se combiner, ce qui complexifie les diagnostics :

➜ La réponse 1) Bore-out
Le bore-out est, d’une certaine manière, l’inverse du burn-out. Le bore-out est une sorte de dépression causée non pas par une charge de travail excessive, mais par un ennui profond, une charge de travail nulle, et un sentiment d’inutilité exacerbé. En d’autres termes, le salarié ne travaille pas assez. Le bore-out se manifeste surtout lorsque des salariés sont “placardisés”, c’est-à-dire quand ils sont isolés et qu’ils n’ont plus de tâches intéressantes ou utiles à exécuter, souvent pour les pousser vers la sortie…  A noter, la honte et la culpabilité sont souvent décuplées dans les cas de bore-out, l’entourage ne comprenant pas vraiment que le salarié se plaigne d’être “payé à ne rien faire”…

➜ La réponse 2) Brown-out
Le brown-out est une maladie au carrefour entre burn et bore-out : c’est l’absence de sens au travail. Tout ce que l’on fait paraît alors absurde, superficiel, vide de sens, inutile, et ce même si on est occupé toute la journée. Ce phénomène a été démocratisé en même temps que la notion de “bullshit jobs”, terme inventé par David Graeber pour désigner ce qu’il appelle des “jobs à la con”. Cela peut toucher des personnes dans la communication, le marketing, les nouvelles technologies… On trouve ces “bullshit jobs” principalement dans les grosses entreprises aux nombreux départements et échelons hiérarchiques…

➜ La réponse 3) Netaholisme
Le Netaholisme, appelé aussi addiction à internet ou cyberdépendance, concerne en priorité les personnes qui font du shopping sur le net, s’adonnent à des jeux d’argent en ligne (poker notamment…), ou à des jeux vidéos sans pouvoir décrocher et de manière déraisonnable.  Ce terme désigne donc les personnes ayant un besoin excessif et obsessionnel d’aller sur un ordinateur/tablette/téléphone, au détriment de leur vie sociale ou de leur portefeuille, évidemment. Une sous-catégorie désigne les personnes qui souffrent d’hyper connexion professionnelle (dépendance aux emails notamment)… Pour lutter contre cela, certaines entreprises ont d’ores et déjà interdit à leurs salariés (et notamment leurs cadres) de consulter leurs mails en dehors des heures de travail.