5 conseils pour se (re)connecter avec ses vrais besoins

Publié le 21/12/2021 dans MICRO-COACHING Connaissance et gestion de Soi

5 conseils pour se (re)connecter avec ses vrais besoinsNous avons l’habitude d’exprimer des (non-)désirs, des (non-)volontés, des (non-)souhaits… mais cela nous paraît incongru de parler de nos besoins… alors qu’il est infiniment moins agressif et beaucoup plus constructif de dire “j’ai besoin de…” que “je veux !”. Alors comment se “re-donner” la priorité tout en respectant l’autre ?

Découvrez les conseils et astuces MICRO-COACHING

Donnez-vous le droit d’avoir des besoins. Cela est surtout valable pour les personnes serviables, “trop” gentilles, qui pensent tellement aux autres qu’elles oublient, à force de rendre service, qu’elles-mêmes ont aussi des droits. Car ensuite, pourquoi en vouloir aux autres de ne pas vous donner d’attention quand vous-même ne vous le permettez pas ?

Prenez vos responsabilités : vous êtes le seul responsable de votre bien-être ou mal-être. Ne donnez pas ce pouvoir aux autres, car ils ont déjà assez de choses à faire avec eux-mêmes pour en plus devoir s’occuper de vous ! Cela ne veut pas dire que l’on est seul face à soi, mais que les autres ne peuvent vous rendre heureux malgré vous et sans votre aide !

Établissez vos priorités. Se reconnecter avec ses besoins, c’est déjà savoir ce dont on a besoin, ce qui est important pour nous, les valeurs que l’on veut respecter, les projets que l’on veut porter, la façon dont on veut avancer. Faites donc une pause, un petit bilan intermédiaire, et demandez-vous si tout ce que vous faites correspond vraiment à ce que vous voulez être.

Portez plus d’attention à vos ressentis, vos émotions. Nos besoins sont intrinsèquement liés à ce que l’on ressent, à notre état physique et émotionnel. Vous vous sentez abattu, triste ? Ne vous dites pas “ce n’est rien” : au contraire, interrogez-vous sur ce qui provoque cette émotion : quel besoin chez vous n’est pas comblé ? Puis agissez le plus vite possible !

Verbalisez vos besoins de la manière la plus assertive possible : sans agressivité, sans reproche envers l’autre, sans victimisation. Par exemple, au lieu de dire à votre enfant ado qui rentre tard “Tu ne m’écoutes jamais !”, préférez plutôt “Quand je te demande de rentrer à 21h, j’ai besoin que tu m’écoutes car cela me permettrait de ne pas m’inquiéter”.

Notre formation sur le sujet :

MINI-EXERCICE

L’exercice suivant permet de reconnaître ses priorités dans son travail, ou dans sa vie personnelle. Prenez le temps d’y réfléchir lors d’un moment calme, et notez vos réponses sur un papier que vous garderez et que vous pourrez toujours consulter en cas de confusion… Quelques pistes vous sont apportées en cliquant sur “Voir mes résultats”.

1/ Au travail, quel est mon cœur de métier ? Qu’est-ce qui fait ma valeur ajoutée ? Est-ce que j’y consacre un temps suffisant ?
2/ Quels sont mes objectifs au niveau professionnel sur les 5 prochaines années ? Est-ce que j’y travaille vraiment au quotidien ?
3/ Dans ma vie en général, quelle est ma priorité ? Quel projet me tient vraiment à cœur ? Est-ce que je suis vraiment sur la bonne voie pour le réaliser ? Que pourrai-je faire concrètement pour être encore plus constructif ?

Cliquer ici pour voir les résultats

 1/ Au travail, quel est mon cœur de métier ? Qu’est-ce qui fait ma valeur ajoutée ? Est-ce que j’y consacre un temps suffisant ?
En effet, pris dans la routine du quotidien et/ou les urgences et les imprévus, nous perdons quelquefois de vue nos objectifs prioritaires. Par exemple, alors que la priorité d’un manager est… de manager ses équipes, il s’avère qu’il n’y consacre finalement qu’un temps très limité et souvent insuffisant ! Du coup, il lui est difficile d’évaluer ses besoins en ressources et ceux de son équipe car tout son temps est pris pour des tâches finalement moins importantes.

2/ Quels sont mes objectifs au niveau professionnel sur les 5 prochaines années ? Est-ce que j’y travaille vraiment au quotidien ?
Il faut parfois replacer ses priorités sur une échelle plus large, sur une sorte de “plan de vie” plus global. Si, par exemple, votre objectif pour les 5 prochaines années est de vous reconvertir dans la menuiserie, que mettez-vous en place pour l’atteindre ? Vous êtes-vous renseigné sur les formations disponibles et leurs critères de sélection ? Avez-vous démarché les menuisiers du coin pour faire chez eux un “stage d’observation” pour voir ce qu’était réellement le métier ? Parce que c’est bien d’avoir des priorités et des objectifs, mais encore faut-il se donner les moyens de les atteindre réellement ! Sans compter sur ce sentiment puissant et grisant qui est celui d’avancer réellement sur les projets qui nous tiennent à cœur…

3/ Dans ma vie en général, quelle est ma priorité ? Quel projet me tient vraiment à cœur ? Est-ce que je suis vraiment sur la bonne voie pour le réaliser ? Que pourrai-je faire concrètement pour être encore plus constructif ?
➜ Le travail, c’est bien, mais cela ne représente qu’une partie de votre vie : il ne faut pas l’oublier, si vous ne voulez pas un jour vous sentir “bancal” (ce qui arrive quand on mise tout sur une seule “dimension” de sa vie). Alors, quelle est la chose qui vous tient réellement à cœur ? Voir grandir vos enfants ? Alors pourquoi êtes-vous encore au bureau à cette heure-ci ?
Évidemment, il faut parfois faire des concessions, au vu de certaines conséquences : on ne vous demande pas de rentrer chez vous en laissant de côté un dossier qui vaut des millions d’euros au risque de faire couler votre entreprise. Mais honnêtement, est-ce vraiment le cas à chaque fois ?