5 conseils à suivre quand on doit manager une équipe en pleine expansion

Publié le 30/03/2021 dans MICRO-COACHING Management - Travail en équipe

5 conseils à suivre quand on doit manager une équipe en pleine expansion
Certaines entreprises se développent rapidement, ce qui amène leurs managers à gérer des équipes de plus en plus importantes. Alors quelles sont les choses à savoir, les erreurs à ne pas faire, quand on passe d’une équipe de 5 à une équipe de 30 personnes ? Comment passer, donc, du rôle de manager de proximité à celui de… leader ? Voici 5 conseils à suivre…

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Passez au management indirect. Quand vous gériez une équipe de 5 personnes, il était facile de savoir ce que faisait exactement chaque collaborateur, ce qu’il aimait faire, voire même ce qu’il faisait en dehors du travail. Bref, développer une relation personnelle en passant du temps avec chacun d’eux était simple. Avec 30 personnes, ce n’est plus possible. C’est la raison pour laquelle vous devez déléguer cette tâche à des bras droits, des managers intermédiaires qui se chargeront de gérer le terrain, pour vous permettre de prendre de la hauteur et vous laisser plus de temps pour les tâches plus stratégiques.

Prenez conscience que votre image va changer. Vous serez “le chef qu’on ne peut contredire ni décevoir”, même si ce n’est pas l’image que vous souhaitez véhiculer. Et c’est normal ! Comme vous ne pouvez connaître 30 personnes aussi bien que 5, certains collaborateurs seront forcément intimidés par votre position d’autorité, et n’oseront pas forcément s’exprimer en votre présence. Pour contrer cette tendance, pensez bien à rester humble et à valoriser les personnes qui osent exprimer leurs désaccords et divergences.

Organisez-vous autrement. Quand on gère une petite équipe, il est assez simple de rester concentré sur un sujet pendant un long moment. Quand on gère une grande équipe, le nombre de dossiers, de sollicitations, de réunions, de projets à gérer augmente de façon exponentielle. Il faut donc prendre conscience que votre temps de travail va se fragmenter et apprendre à gérer ce morcellement de manière efficace, s’organiser et se concentrer autrement, mais aussi apprendre à dire non, à négocier, et à vous préserver des temps nécessaires de réflexion.

Apprenez à choisir vos combats et vos priorités. Evidemment, plus l’équipe grandit, plus le nombre de problèmes augmente : manque de communication, deadlines dépassées, conflits, erreurs répétées, réunions improductives… ces problèmes sont d’une variété infinie… Et vous ne pouvez tous les régler. Vous devez donc apprendre à prioriser ceux qui ont un impact important et à déléguer la résolution des problèmes de moindre envergure à vos équipes.

Recentrez-vous sur vos compétences humaines. Un manager qui gère une petite équipe peut encore avoir une certaine expertise technique concernant le cœur de métier de son équipe. Mais celui qui gère 30, 40 ou 100 personnes ne peut plus être (seulement) un technicien ! Ce qu’on lui demande, c’est de savoir tirer le meilleur de ses collaborateurs, non de montrer à chacun comment il faut faire ! Et pour pouvoir faire cela, ce sont les compétences humaines qui comptent…

MINI-EXERCICE

La matrice d’Eisenhower est un outil qui peut vous aider à prioriser votre travail. Elle s’appuie sur deux critères pour déterminer si une tâche est prioritaire ou pas. Quels sont ces deux critères ?

1/ La durée de la tâche et sa complexité.
2/ L’urgence et l’importance de la tâche.
3/ Le statut du prescripteur de la tâche (la personne qui vous l’a confiée) et sa capacité de nuisance dans votre carrière.

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 La bonne réponse est la réponse 2.
La matrice d’Eisenhower vous demande en effet de déterminer si les tâches de votre “to-do list” sont importantes et si elles sont urgentes, et vous encourage à vous préoccuper de vos tâches importantes avant, parfois, de faire vos tâches urgentes (mais moins importantes).
La durée d’une tâche et sa complexité sont évidemment à prendre en compte, mais plutôt pour savoir à quel moment planifier cette tâche dans la journée.

Enfin, le statut du prescripteur ne peut évidemment être négligé : il est certain que l’on a tendance à faire d’abord ce que le “big boss” nous demande, surtout si ce dernier est colérique et a le pouvoir de… nous pourrir la vie au quotidien ! Mais attention ! ce n’est pas parce que votre chef vous demande de faire quelque chose en urgence que vous devez forcément obéir aveuglément sans poser de questions. Sachez qu’il est TOUJOURS utile de faire préciser le délai exact (parce que le mot “urgent” ne veut pas dire grand-chose en soi et n’est absolument pas précis) en disant par exemple : “Quand vous dites “urgent”, c’est pour quand exactement ? J’ai besoin de le savoir pour pouvoir m’organiser”. De plus, si vous devez effectuer une autre tâche toute aussi urgente, et qui vous paraît cruciale, n’hésitez jamais à demander “Je me suis aussi engagé.e à faire cette tâche importante pour le même délai, et vu que le temps que ces tâches vont prendre, j’ai peur de ne pouvoir faire les deux. Quelle est celle qui vous paraît prioritaire ?”. 

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