Les 5 bonnes raisons de dire non aux demandes abusives

1/ Donner une justification quand on dit Non.
➜ Oui, si l’explication donnée est simple, factuelle et véridique. Mais on ne doit pas se sentir obligé de toujours se justifier. Par exemple, si l’un de vos collègues vous demande de le remplacer ce soir, mais que vous aviez prévu de vous reposer car vous êtes épuisé, vous aurez peut-être des scrupules à le dire. Pour vous justifier, vous risquez donc d’inventer une excuse, qui pourrait se retourner contre vous, vous obligeant à mentir de nouveau ou à culpabiliser. Conclusion : un simple “Désolé, mais ce soir je ne pourrai pas rester plus tard” devrait suffire.

2/ Demander un délai avant de répondre Non à quelqu’un.
➜ Tout à fait ! Ce délai peut vous donner le temps de penser aux bons arguments, ou encore de trouver une solution alternative qui satisfera votre interlocuteur tout en étant plus adaptée à vos besoins, à vos priorités. De plus, c’est une bonne façon de montrer que vous réfléchissez avant de répondre aux demandes que l’on vous fait.

3/ Dire Non d’une manière très ferme, voire fermée, car ainsi votre interlocuteur n’osera pas insister.
➜ Il est possible de dire Non à quelqu’un tout en restant dans l’empathie et dans l’écoute. Il faut, en fait, faire comprendre à l’interlocuteur que vous dites Non à sa demande, mais que vous ne rejetez pas sa personne. C’est cela qui peut être blessant dans un refus. Montrez à votre interlocuteur que vous le respectez, qu’il avait le droit de vous faire une demande, mais que vous avez aussi celui de refuser.

4/ Utiliser la technique du “disque rayé” (réitération mécanique du refus) quand l’interlocuteur insiste.
➜ Face à un interlocuteur insistant, il ne faut pas hésiter à utiliser, en effet, cette technique, dite du “disque rayé”, qui consiste à répéter le même argument “en boucle”. Encore une fois, il est inutile d’accumuler trop d’arguments différents (et parfois faux) pour justifier un refus : cela ne fait qu’entamer votre crédibilité.