Institut François Bocquet Formation

Réponses étude de cas – Gérer un collègue “sans filtre” et envahissant

Votre réaction :
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SCÉNARIO  

Vous évoquez la situation en réunion d’équipe, de façon générale : “Je pense qu’on gagnerait tous à limiter les interruptions spontanées, surtout sur certains créneaux”.

> Vous voyez bien que Maxime accuse un peu le coup suite à votre remarque, et vous évite depuis la réunion au cours de laquelle vous avez fait votre remarque. Du coup vous vous sentez à la fois agacée et coupable de cette situation, et vous décidez donc de crever l’abcès en allant lui parler et en lui demandant ce qu’il a. Il vous répond de manière maussade qu’il “limite ses interruptions”, et qu’il serait opportun que vous lui communiquiez vos “créneaux de disponibilité”. Il ajoute qu’il n’a pas apprécié la remarque collective et qu’il aurait préféré que vous lui en parliez en tête à tête, mais qu’il a bien compris le message et ne vous dérangera plus.
> D’un côté, votre action a donc été efficace puisque Maxime ne vous dérange plus à l’improviste, mais relationnellement, vous avez le sentiment d’avoir abîmé votre lien avec lui.

SCÉNARIO  

Lors de la prochaine intrusion, vous adoptez un ton plus sec : “Là, je suis vraiment concentrée sur un dossier important. Est-ce qu’on peut voir ça plus tard ?”, sans développer davantage.

> Sur le coup, vous sentez que cela vous a soulagée d’avoir pu exprimer votre agacement, mais vous savez que cela n’a pas réglé le problème pour autant. Maxime a bien vu que vous étiez agacée, mais sans forcément faire le lien entre votre émotion et son intrusion.
D’ailleurs, il pense en effet que c’est lié au dossier difficile que vous devez gérer en ce moment, et revient à la charge un peu plus tard en vous demandant si vous avez besoin d’aide tout en enchaînant sur un long monologue (non parce que tu sais c’est important de savoir demander de l’aide ! Moi-même je sais que quelquefois je n’ose pas, et du coup ben c’est bête, parce qu’on peut quand même s’aider entre collègues…. etc.). Vous le maudissez intérieurement.

 

 

 

 

SCÉNARIO  

Vous l’invitez à prendre un café en dehors du travail, pour lui exprimer calmement votre besoin de préserver certains moments de concentration, en insistant sur le fait que vous l’appréciez par ailleurs beaucoup.

> Maxime reconnait facilement qu’il est souvent intrusif, et il est bien désolé de vous déranger, il vous dit d’ailleurs que vous n’êtes pas la première à lui reprocher son “exubérance”. Il vous remercie d’ailleurs d’avoir pris des pincettes pour le lui dire et promet de faire attention à l’avenir. Vous êtes soulagée de votre côté.
> Après votre discussion, vous voyez bien que Maxime fait des efforts, et même s’il y a des ratés et ce qu’il appelle un “excès d’enthousiasme” de temps en temps, vous arrivez plus facilement à le recadrer gentiment quand ça arrive. Vous voyez bien que vous ne le changerez pas, mais votre assertivité vous a permis de poser un cadre à rappeler avec bienveillance quand Maxime déborde, ce qui préserve votre relation.
> Cette stratégie incarne une posture assertive (ni agressive, ni passive), qui permet de rétablir un cadre sain sans créer de conflit.

Nos conseils :

Dans la situation de Louna, il est donc important de s’affirmer avec assertivité.
Cela signifie ici :

> Choisir un contexte propice à l’échange, hors tension immédiate.

> Rester très factuel, ne pas juger la personne.

> Ne pas exprimer un reproche, mais plutôt un besoin personnel et professionnel légitime.

> Poser un cadre avec bienveillance mais fermeté, qui permet de poser les bases pour la suite.

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SCÉNARIO  

Vous évoquez la situation en réunion d’équipe, de façon générale : “Je pense qu’on gagnerait tous à limiter les interruptions spontanées, surtout sur certains créneaux”.

> Vous voyez bien que Maxime accuse un peu le coup suite à votre remarque, et vous évite depuis la réunion au cours de laquelle vous avez fait votre remarque. Du coup vous vous sentez à la fois agacée et coupable de cette situation, et vous décidez donc de crever l’abcès en allant lui parler et en lui demandant ce qu’il a. Il vous répond de manière maussade qu’il “limite ses interruptions”, et qu’il serait opportun que vous lui communiquiez vos “créneaux de disponibilité”. Il ajoute qu’il n’a pas apprécié la remarque collective et qu’il aurait préféré que vous lui en parliez en tête à tête, mais qu’il a bien compris le message et ne vous dérangera plus.
> D’un côté, votre action a donc été efficace puisque Maxime ne vous dérange plus à l’improviste, mais relationnellement, vous avez le sentiment d’avoir abîmé votre lien avec lui.

SCÉNARIO  

Lors de la prochaine intrusion, vous adoptez un ton plus sec : “Là, je suis vraiment concentrée sur un dossier important. Est-ce qu’on peut voir ça plus tard ?”, sans développer davantage.

> Sur le coup, vous sentez que cela vous a soulagée d’avoir pu exprimer votre agacement, mais vous savez que cela n’a pas réglé le problème pour autant. Maxime a bien vu que vous étiez agacée, mais sans forcément faire le lien entre votre émotion et son intrusion.
D’ailleurs, il pense en effet que c’est lié au dossier difficile que vous devez gérer en ce moment, et revient à la charge un peu plus tard en vous demandant si vous avez besoin d’aide tout en enchaînant sur un long monologue (non parce que tu sais c’est important de savoir demander de l’aide ! Moi-même je sais que quelquefois je n’ose pas, et du coup ben c’est bête, parce qu’on peut quand même s’aider entre collègues…. etc.). Vous le maudissez intérieurement.

SCÉNARIO  

Vous l’invitez à prendre un café en dehors du travail, pour lui exprimer calmement votre besoin de préserver certains moments de concentration, en insistant sur le fait que vous l’appréciez par ailleurs beaucoup.

> Maxime reconnait facilement qu’il est souvent intrusif, et il est bien désolé de vous déranger, il vous dit d’ailleurs que vous n’êtes pas la première à lui reprocher son “exubérance”. Il vous remercie d’ailleurs d’avoir pris des pincettes pour le lui dire et promet de faire attention à l’avenir. Vous êtes soulagée de votre côté.
> Après votre discussion, vous voyez bien que Maxime fait des efforts, et même s’il y a des ratés et ce qu’il appelle un “excès d’enthousiasme” de temps en temps, vous arrivez plus facilement à le recadrer gentiment quand ça arrive. Vous voyez bien que vous ne le changerez pas, mais votre assertivité vous a permis de poser un cadre à rappeler avec bienveillance quand Maxime déborde, ce qui préserve votre relation.
> Cette stratégie incarne une posture assertive (ni agressive, ni passive), qui permet de rétablir un cadre sain sans créer de conflit.

Nos conseils :

Dans la situation de Louna, il est donc important de s’affirmer avec assertivité.
Cela signifie ici :

> Choisir un contexte propice à l’échange, hors tension immédiate.

> Rester très factuel, ne pas juger la personne.

> Ne pas exprimer un reproche, mais plutôt un besoin personnel et professionnel légitime.

> Poser un cadre avec bienveillance mais fermeté, qui permet de poser les bases pour la suite.

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