Votre réaction :
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Vous laissez passer et évitez de revenir sur l’incident : il n’y a pas eu de conflit ouvert, inutile d’en rajouter, ça se tassera.
⇨ Votre attitude ressemble bien à une stratégie d’évitement non ? Vous sentez que quelque chose de plutôt négatif s’est passé, mais préférez ne pas en reparler, de peur d’avoir une discussion désagrable. Cela peut paraître pragmatique, et en soi, si c’est un événement isolé, ce n’est pas si grave, on vous l’accorde.
⇨ Cependant, faites attention à ce que ce type d’échange (ou non-échange) ne se renouvelle pas trop régulièrement ! Car à la longue, ne pas traiter ce micro-incident, c’est laisser s’installer une tension silencieuse. Ces non-dits peuvent s’accumuler et miner la confiance à petit feu, surtout dans les équipes à forte autonomie. En effet, dans ce type d’équipe, la communication peut ne pas être quotidienne car le collaborateur n’a pas besoin de votre appui/validation chaque jour, et les relations peuvent se distendre rapidement.
Vous demandez à Hugo un retour franc : “J’ai eu l’impression que tu l’as mal pris ce matin. Je voulais juste t’aider, mais dis-moi si j’ai été à côté s’il te plait.”
⇨ Ici, vous ouvrez un espace de parole clair, direct et “adulte/adulte”», sans dramatiser ni vous justifier à l’excès. Vous assumez votre intention, mais acceptez aussi la possibilité d’avoir été maladroit. Cette posture combine :
– la reconnaissance de l’autre comme “sujet autonome”,
– l’humilité relationnelle,
– la volonté de progresser dans la relation.
⇨ Vous ne présumez pas du ressenti d’Hugo, mais ouvrez la porte à une clarification, avec respect et assertivité.
Vous prenez sur vous : “Je crois que j’ai mal jugé la situation. Je veux juste que tu sentes que tu peux compter sur moi si besoin.” Et vous en restez là pour ne pas paraître insistant.
⇨ Vous faites preuve d’empathie et souhaitez clarifier votre positionnement, ce qui est plutôt une bonne chose.
⇨ Cependant, votre façon de communication n’ouvre pas forcément au dialogue : vous énoncez un regret, mais n’invitez pas l’autre à exprimer son vécu. Cela revient à refermer la discussion avant qu’elle ne commence.
Nos conseils :
Dans la situation d’Erwan, il est donc important de :
> Adopter plutôt la position basse dans un premier temps
plutôt que de surjouer l’autorité. L’idée est de stimuler le dialogue plutôt que de passer par le bras de fer hiérarchique. Votre autorité doit apparaître à travers vos actes plus qu’à travers vos paroles : évitez donc de dire des choses comme “c’est moi le chef”, qui ne feront que vous décrédibiliser.
> Demander l’appui de la direction :
elle doit réaffirmer votre autorité et votre légitimité, et montrer publiquement qu’elle vous soutient : elle ne doit en aucun cas laisser les personnes de votre équipe vous court-circuiter.
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Vous laissez passer et évitez de revenir sur l’incident : il n’y a pas eu de conflit ouvert, inutile d’en rajouter, ça se tassera.
⇨ Votre attitude ressemble bien à une stratégie d’évitement non ? Vous sentez que quelque chose de plutôt négatif s’est passé, mais préférez ne pas en reparler, de peur d’avoir une discussion désagrable. Cela peut paraître pragmatique, et en soi, si c’est un événement isolé, ce n’est pas si grave, on vous l’accorde.
⇨ Cependant, faites attention à ce que ce type d’échange (ou non-échange) ne se renouvelle pas trop régulièrement ! Car à la longue, ne pas traiter ce micro-incident, c’est laisser s’installer une tension silencieuse. Ces non-dits peuvent s’accumuler et miner la confiance à petit feu, surtout dans les équipes à forte autonomie. En effet, dans ce type d’équipe, la communication peut ne pas être quotidienne car le collaborateur n’a pas besoin de votre appui/validation chaque jour, et les relations peuvent se distendre rapidement.
Vous demandez à Hugo un retour franc : “J’ai eu l’impression que tu l’as mal pris ce matin. Je voulais juste t’aider, mais dis-moi si j’ai été à côté s’il te plait.”
⇨ Ici, vous ouvrez un espace de parole clair, direct et « adulte/adulte », sans dramatiser ni vous justifier à l’excès. Vous assumez votre intention, mais acceptez aussi la possibilité d’avoir été maladroit. Cette posture combine :
– la reconnaissance de l’autre comme “sujet autonome”,
– l’humilité relationnelle,
– la volonté de progresser dans la relation.
⇨ Vous ne présumez pas du ressenti d’Hugo, mais ouvrez la porte à une clarification, avec respect et assertivité.
Vous prenez sur vous : “Je crois que j’ai mal jugé la situation. Je veux juste que tu sentes que tu peux compter sur moi si besoin.” Et vous en restez là pour ne pas paraître insistant.
⇨ Vous faites preuve d’empathie et souhaitez clarifier votre positionnement, ce qui est plutôt une bonne chose.
⇨ Cependant, votre façon de communication n’ouvre pas forcément au dialogue : vous énoncez un regret, mais n’invitez pas l’autre à exprimer son vécu. Cela revient à refermer la discussion avant qu’elle ne commence.
Nos conseils :
Dans la situation de Maël, il est donc important de :
> Ne pas adopter inconsciemment le rôle de sauveur (qui est l’un des trois rôles du triangle dramatique de Karpman, avec celui de bourreau et celui de victime) : vous voulez « soutenir » Hugo, mais le faites sans demande explicite de sa part. En creux, vous supposez donc qu’Hugo est en position de “victime” (qu’il n’a pas sollicitée !). Résultat : Hugo, qui valorise son autonomie, peut ressentir cela comme une infantilisation, une remise en cause implicite… et basculer dans une position défensive (voire agressive, rôle de persécuteur latent).
> Cela montre que même des intentions positives peuvent nourrir des malentendus ou conflits, s’ils s’appuient sur des postures implicites déséquilibrées…
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